L'ego... L'ennemi ?
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Dernière mise à jour : il y a 2 jours

Nous sommes venus ici pour expérimenter, ressentir, créer, aimer.
Pour transformer l’étincelle qui nous habite en un feu vivant, qui éclaire notre chemin et réchauffe ceux qui nous entourent.
Mais très tôt, quelque chose se déploie au sein du vivant :
l’ego, ce stratège patient, s’installe au centre de nos décisions.
L’ego n’est pas un ennemi.
Il est la somme de nos peurs, de nos blessures, de nos fidélités et de nos anciennes expériences.
Il est la voix de tout ce que nous avons cru devoir devenir pour être acceptés, aimés, rassurés.
Il utilise le mental pour rationaliser la réalité, pour nous convaincre qu’il « sait », qu’il «comprend », qu’il « maîtrise ».
Il réduit l’émotionnel à une lecture froide, à des étiquettes.
Il remplace l’instinct par des règles rigides sur ce qui est bien ou mal.
Et il transforme notre psychisme — cet espace immense qui génère nos futurs et revisite nos passés — en une mécanique fermée qui ressasse toujours les mêmes stratégies, et les mêmes scénarios.
C'est notre prison dorée
Ainsi, chaque fois que nous laissons l’ego décider,
nous ne faisons pas vraiment un choix.
Nous reproduisons un automatisme, une vieille route tracée par la peur, la protection, l’habitude.
Et c’est ainsi que nous passons à côté de nos vraies décisions.
Celles qui viendraient de l’être, de notre conscience profonde.
Celles qui exigeraient parfois un saut dans l’inconnu, un dépouillement, un abandon du contrôle.
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Apprendre à reconnaître l’ego comme la racine du problème,
c’est comprendre pourquoi nous ne changeons pas,
pourquoi nous restons dans des relations qui nous vident,
pourquoi nous tenons tant à des projets qui ne nous nourrissent plus,
pourquoi nous craignons la perte, l’échec, la transformation.
C’est aussi accepter que l’ego n’a pas tort de vouloir nous protéger.
C’est son rôle.
Simplement, il n’a pas la capacité de choisir ce qui est vraiment vivant, expansif, créateur.
Il choisit ce qui est sûr, ce qui répète, ce qui contrôle.
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Alors, le véritable apprentissage, celui qui change tout,
c’est de déplacer le centre de décision.
C’est de permettre à l’être — à cette part vaste, claire, lucide en nous —
de reprendre la barre.
C’est d’apprendre à écouter la vérité, là où l’ego ne peut pas mentir.
À accueillir l’émotion, sans la réduire à une histoire.
À honorer l’instinct, ce oui ou ce non primal qui sait ce qui nous élève ou nous enferme.
À ouvrir le psychisme, non pas pour le remplir de stratégies, mais pour y laisser fleurir des visions neuves, plus grandes que nos peurs.
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Ce chemin est un chemin d’allègement.
Il demande de renoncer à la sécurité du mental qui croit tout savoir,
pour oser la sécurité bien plus profonde d’un être qui se tient là,
entier, relié, conscient.
Ce chemin est celui qui permet, enfin,
de faire des choix vrais.
De poser des actes qui ne sont plus dictés par la peur,
mais par la conscience.
Et de laisser la vie danser à travers nous, au lieu de vouloir la plier à nos vieux programmes.
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C’est cette métamorphose là qui s'initie dans l'accompagnement :
Un retour à la source de vos choix.
Pour que chaque décision, chaque engagement, chaque relation
soit une réponse vibrante à qui vous êtes vraiment.
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